Taraf Syriana : les traditions unies de la musique (FMA)

par Frédéric Cardin

Le dimanche 15 novembre, le grand public pourra entrer gratuitement dans un univers miroitant de couleurs, de parfums et de sonorités grâce à l’ensemble Taraf Syriana. Le concert, qui fait partie de la programmation du 21e Festival du monde arabe, est accessible en ligne à compter de 20 h.

Taraf Syriana est composé de Sergiu Popa à l’accordéon, Noemy Braun au violoncelle à six cordes (une invention de la jeune artiste montréalo-suisse, sorte de mariage entre l’Arpeggione de Schubert et le violoncelle moderne, et qui offre une tessiture sans égale à l’instrument classique), ainsi que de Naeem Shanwar au qanoun et Omar Abou Afach au violon (également membre de l’excellent Ensemble Astan).

L’inspirateur et de facto chef d’orchestre de l’ensemble, c’est Sergiu Popa, qui réalise également la plupart des arrangements. Si vous arrivez à Montréal de fraîche date et que vous êtes musiciens, il y a de bonnes chances que cet homme affable et passionné soit l’un des premiers à vous accueillir et vous inviter à faire un jam avec lui. C’est à l’occasion de l’un de ces jams amicaux réalisés avec des musiciens syriens arrivés dans la foulée de l’accueil de 50 000 réfugiés par le Canada en 2015-2016 (dont une majorité au Québec) que Popa a rencontré Omar et Naeem, auxquels s’est ajouté Noemy.

L’amour des musiques du grand territoire ayant la Syrie en son centre leur a donné envie de s’unir et de communiquer avec le grand public l’exceptionnelle richesse de ces traditions multiples et millénaires. Le point focal se précise encore plus sur les traditions gitanes de ce vaste ensemble géographique qui va jusqu’aux Balkans à l’ouest, l’Égypte, le Liban, le pays kurde, l’Arménie et le Caucase, et même l’Inde car là se trouve la source historique de toute la diaspora gitane. À l’occasion, ils osent même le tango argentin !

Un vaste programme, qui plus est, sachant que plusieurs des traditions musicales de ce genre sont très peu connues dans les pays mêmes de leur origine, et très peu enregistrées et recensées par leurs propres interprètes.

Quoi qu’il en soit, Taraf Syriana veut réaliser une sorte de nouvel empire ottoman, apolitique celui-là car musical.

Vous êtes invités au dépaysement inclusif, dimanche soir, 15 novembre 2020 à 20 h, dans le cadre du Festival du monde arabe (FMA).

VOIR LE SPECTACLE

Taraf Syriana : les traditions unies de la musique (FMA)

par Frédéric Cardin

Le dimanche 15 novembre, le grand public pourra entrer gratuitement dans un univers miroitant de couleurs, de parfums et de sonorités grâce à l’ensemble Taraf Syriana. Le concert, qui fait partie de la programmation du 21e Festival du monde arabe, est accessible en ligne à compter de 20 h.

Taraf Syriana est composé de Sergiu Popa à l’accordéon, Noemy Braun au violoncelle à six cordes (une invention de la jeune artiste montréalo-suisse, sorte de mariage entre l’Arpeggione de Schubert et le violoncelle moderne, et qui offre une tessiture sans égale à l’instrument classique), ainsi que de Naeem Shanwar au qanoun et Omar Abou Afach au violon (également membre de l’excellent Ensemble Astan).

L’inspirateur et de facto chef d’orchestre de l’ensemble, c’est Sergiu Popa, qui réalise également la plupart des arrangements. Si vous arrivez à Montréal de fraîche date et que vous êtes musiciens, il y a de bonnes chances que cet homme affable et passionné soit l’un des premiers à vous accueillir et vous inviter à faire un jam avec lui. C’est à l’occasion de l’un de ces jams amicaux réalisés avec des musiciens syriens que Popa a rencontré Omar et Naeem, auxquels s’est ajouté Noemy.

L’amour des musiques du grand territoire ayant la Syrie en son centre leur a donné envie de s’unir et de communiquer avec le grand public l’exceptionnelle richesse de ces traditions multiples et millénaires. Le point focal se précise encore plus sur les traditions gitanes de ce vaste ensemble géographique qui va jusqu’aux Balkans à l’ouest, l’Égypte, le Liban, le pays kurde, l’Arménie et le Caucase, et même l’Inde car là se trouve la source historique de toute la diaspora gitane. À l’occasion, ils osent même le tango argentin !

Un vaste programme, qui plus est, sachant que plusieurs des traditions musicales de ce genre sont très peu connues dans les pays mêmes de leur origine, et très peu enregistrées et recensées par leurs propres interprètes.

Quoi qu’il en soit, Taraf Syriana veut réaliser une sorte de nouvel empire ottoman, apolitique celui-là car musical.

Vous êtes invités au dépaysement inclusif, dimanche soir, 15 novembre 2020 à 20 h, dans le cadre du Festival du monde arabe (FMA).

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