SECONDE ENVOLÉE CLASSIQUE DE l’OSM, LE 5 JUIN
À l’instar d’une première ENVOLÉE CLASSIQUE mise en œuvre par l’OSM en août 2020, un second décollage est prévu ce samedi 5 juin prochain à YUL Aéroport Montréal-Trudeau : QUAND LE CIEL DEVIENT MUSIQUE !
À compter 19 heures, 400 voitures seront garées devant la scène aéroportuaire, leurs occupants seront prêts pour un vibrant décollage orchestral sous la direction de Dina Gilbert. Des écrans géants seront répartis stratégiquement dans l’espace, les relais audiovisuels auront pour impact de maximiser l’expérience et la rendre plus conviviale.
Cet authentique happening permettra à l’OSM d’éponger un tant soit peu des pertes de revenus importantes occasionnées par la pandémie et de poursuivre sa mission.
L’OSM reste fidèle à ses standards élevés, promet une intelligibilité sonore optimale pour la retransmission radio de l’exécution en temps réel pour la plus grande satisfaction des mélomanes assis confortablement dans les véhicules. Inutile s’ajouter que les installations sanitaires respecteront les normes de la Santé publique dans un contexte d’espoir vu le stade avancé de la vaccinations et la baisse tendancielle des infections à la COVID. Le début de la fin pandémique? Oui!
Ainsi donc Dina Gilbert retrouve l’OSM dont elle a déjà été cheffe assistante et devenue une maestra de haute volée depuis lors, notamment pour son énergie, sa précision et sa polyvalence.
Qui plus est, la figure de proue de l’événement est notre plus grand champion de ski acrobatique, le fantastique bosseur Mikaël Kingsbury, multiple médaillé d’or olympique, six fois champion du monde en ski acrobatique et… oui, amoureux sincère de la musique classique !
Ce sport aux vertus aériennes sied parfaitement à cette rencontre de l’OSM avec cet athlète d’exception, sans conteste notre plus grand et plus noble représentant de de cette discipline. Permettons-nous cette variation du proverbe, car la musique transporte (aussi) les montagnes.
Pour le plus grand plaisir des mélomanes, Dina Gilbert et Mikaël Kingsbury partageront leur expériences de vie, cette fois magnifiées par les œuvres de Goulet, Wijeratne, Mozart, Brahms, Kodály et Dvořák.
DINA GILBERT
« Je suis emballée de retrouver les musiciens de l’OSM pour ce projet unique et exceptionnel. Une soirée magique s’annonce, alors que tous, mélomanes comme néophytes, apprécieront sans aucun doute ce concert. Nous avons particulièrement besoin de musique, de beauté et d’une soirée comme celle-ci pour nous évader. »
MIKAËL KINGSBURY
« J’étais à la fois surpris et heureux que l’équipe de l’OSM me demande d’être porte-parole de L’envolée classique. Peu de gens savent que j’écoute régulièrement de la musique classique lorsque je souhaite me concentrer pendant une compétition. C’est ce qui me permet de me calmer et d’entrer dans ma bulle avant mes descentes. »
AU PROGRAMME DE L’ENVOLÉE CLASSIQUE
Orchestre symphonique de Montréal
Dina Gilbert, cheffe d’orchestre
Mikaël Kingsbury, animateur
Timothy Chooi, violoniste (lauréat du Concours OSM 2010)
https://www.youtube.com/watch?v=k9jZaHqL_Fg
Mozart, Les noces de Figaro, Ouverture (5 min)
L’ouverure des Noces de Figaro, opera buffa composé en 1785-86 par Wolfgang Amadeus, est une pièce au tempo très rapide. Le mouvement indiqué est Presto et la pulsation est la blanche. La tonalité de départ est ré majeur. L’énergie et la vélocité de cette ouverture s’inscrivent parfaitement au programme, inutile de le souligner.
Dinuk Wijeratne, Two Pop Songs on Antique Poems : I. « A letter from the After-life » (6 min)
Le compositeur canadien Dinuk Wijeratne est un authentique omnivore stylistique, sans pour autant s’enliser dans quelque tendance à la mode du jour. Son œuvre au programme combine beauté, technique et complexité et un équilibre probant entre musiques consonantes et dissonantes, équilibre auquel une portion croissante du public mélomane est désormais férue.
Sibelius, Concerto pour violon en ré mineur, op. 47, mouv. I : Allegro moderato (17 min)
Le concerto fut composé par le Finlandais Jean Sibelius entre 1903 et 1904, puis révisé en 1905. Cette œuvre sombre et dramatique a clairement passé l’épreuve du temps, on on parle aujourd’hui comme l’un des plus grands concertos pour violon écrits au siècle précédent. Plus de 150 enregistrements en témignent aujourd’hui. Nous aurons ainsi droit au premier mouvement et à l’expertise du soliste canadien Timothy Chooi, gagnant de plusieurs concours internationaux dont celui de l’OSM en 2010.
Maxime Goulet, Citius, Altius, Fortius! (3 min)
Citius, altius, fortius! Plus vite, plus haut, plus fort, c’est la « fanfare olympique » imaginée par Maxime Goulet pour les Jeux olympiques d’hiver 2010 à Vancouver. ouverture composée pour les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver. La métaphore alpine et le thème du dépassement de soi donnent le ton à cette œuvre et à l’événement dans laquelle est est exécutée.
« C’est dans cet état d’esprit que le Montréalais Maxime Goulet a composé l’œuvre et c’est dans cet état d’esprit qu’il souhaite immerger l’auditeur. Court et énergique mouvement orchestral, la pièce se caractérise par des textures rapides et agitées (citius), divers gestes mélodiques ascendants (altius) et de puissants accords joués aux cuivres (fortius)», peut-on lire sur le site officiel du compositeur.
Kodály, Danses de Galánta (16 min)
Les Danses de Galánta ont été composées par le Hongroi Zoltán Kodály. pour le 80e anniversaire de la Société philharmonique de Budapest, la création de l’ œuvre remonte à 1933 par l’Orchestre philharmonique de Budapest. Kodály s’était alors inspiré des airs tziganes jouées par un orchestre rom de Galánta, village de son enfance.
Brahms, Symphonie no 3 en fa majeur, op. 90 : III. Poco allegretto (6 min)
Le thème du 3e mouvement de cette 3e symphonie de Johannes Brahms est archi-connu, cité dans les chansons Baby Alone in Babylone de Serge Gainsbourg, Take my Love popularisée par Frank Sinatra , Love of my Live de Carlos Santana ou Lonely Melody de Dorothy Ashby. On devine aisément ce qui en justifie le choix pour un tel événement.
Dvořák, Symphonie no 9 en mi mineur, B. 178, « Du Nouveau Monde » : IV. Allegro con fuoco (12 min)
Le compositeur tchèque séjourna aux États-Unis de 1892 à 1896, il y composa sa 9e symphonie, dite « Du Nouveau Monde , œuvre incontournable du répertoire post-romantique… ou pré-moderne. Son dernier mouvement constitue un finale de choix pour l’événement aéroportuaire. L’astronaute Neil Armstrong ne l’avait-il pas choisie pour l’accompagner lors du vol lunaire Apollo 11 en 1969? Sommes-nous donc prêts pour un autre décollage?