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D’allégeance indie pop, Carla Chanelle vient à peine de lancer son premier EP Sur nos joues et compte effectivement laisser des traces (sur nos joues), ce mercredi au Ministère. L’enregistrement de 5 chansons permet faire connaissance avec sa voix angélique et sa parole introspective, le tout dans une ambiance pop aux sonorités rétros assorties d’éléments modernes. Carla, Charlotte Béland de son vrai nom, a été sélectionnée parmi 12 artistes ou groupes qui se produisent au Ministère dans le cadre de la série RADAR, dont l’objet est de mettre de l’avant la musique émergente au Québec. PAN M 360 l’a rencontrée à la veille de sa prestation.
PAN M 360 : Ton EP Sur nos joues est sorti en mars 2022. Comptes-tu sortir de nouvelles chansons bientôt? Que peux-tu nous dire sur celles-ci?
CARLA: Oui! Ce n’est pas dévoilé encore, donc je ne peux pas préciser la date spécifique, mais j’ai un nouveau single qui va sortir au printemps. J’ai très hâte, ça complète bien l’univers que j’avais déjà un peu présenté à travers mon EP.
PAN M 360 : Peux-tu décrire cet univers musical?
CARLA: Je décrirais mon univers musical comme étant de la pop alternative, mais j’aime aussi amalgamer différents genres musicaux dans ma musique, pour ne pas me caser spécifiquement dans une branche. À travers mon EP, j’ai voulu m’inspirer de touches un peu 70’s au niveau des arrangements, tout en gardant une production assez moderne.
Mes compositions débutent toujours au piano. tout part de cet instrument que je joue depuis mon enfance. Je compose avec un Wurlitzer, qui est assez présent à travers mes arrangements. J’aime aussi utiliser des synthétiseurs analogiques, qui me permettent de créer quelque chose de moderne, tout de même très chaleureux.
PAN M 360 : Comment as-tu évolué en tant qu’artiste depuis la sortie de ton EP?
CARLA: J’ai eu la chance d’évoluer plus sur scène. Avant la sortie de l’EP, j’étais beaucoup plus dans la composition et dans l’exploration de ce que j’avais envie de faire en musique. Aussi, avec la pandémie, c’était vraiment plus difficile d’avoir des occasions d’être sur scène. Avant la sortie de l’EP, j’avais juste fait des sessions live sur les réseaux sociaux! (rires). Depuis, j’ai eu l’opportunité de monter mon groupe. J’ai fait un lancement au Quai des Brumes, et d’autres spectacles à Trois-Rivières, ma ville natale. Puis, je continue à explorer ce que j’ai envie d’écrire et de composer pour la suite.
PAN M 360 : Quelle est ta plus grande force en tant qu’artiste, selon toi?
CARLA : C’est une bonne question! Je dirais qu’une de mes forces, c’est que quand je compose, je suis vraiment dans ma bulle, dans mon espace, donc je ne me laisse pas trop influencer par des inspirations. Aussi, comme je compose principalement au piano, qui est un peu l’instrument qui me relie à toutes mes expériences de vie, ça me permet de rester assez fidèle à mes émotions.
PAN M 360 : À quoi peut-on s’attendre de ta prestation au Ministère pour la série RADAR?
CARLA: Comme on va être six musiciens sur scène, les chansons vont pouvoir être jouées à leur plein potentiel. Je trouve ça vraiment excitant, puisque c’est plus rare d’avoir des occasions où on peut jouer « full band ». Par exemple, quand je donne des spectacles en région, c’est souvent avec des formules réduites, donc je suis contente de pouvoir dévoiler mon univers musical au complet. C’est aussi une opportunité de mettre de l’avant autant mes nouvelles chansons que celles qui sont déjà sorties.
PAN M 360 : Qu’envisages-tu pour la suite de ta carrière musicale?
CARLA: C’est certain que je vais continuer de vouloir évoluer autant sur scène que dans mes projets. Comme j’ai sorti un premier EP l’année dernière, j’aimerais peut-être me lancer dans quelque chose d’envergure, tout en continuant de m’amuser et de saisir les occasions qui viennent à moi. Je joue aussi dans d’autres projets, soit le Projet Jacob et Jules Encore. Je trouve toujours ça inspirant de collaborer avec d’autres, donc j’aimerais continuer à participer à des projets qui me permettent d’apprendre et d’acquérir de l’expérience.
Crédit photo: Charlotte Pominville