POP Montréal est sans conteste un des événements majeurs de l’automne pour les vrais fans de musique. Du mercredi 27 septembre au dimanche 1er octobre, des dizaines et des dizaines de découvertes et acclamations d’artistes nichés dans la pop se produisent à Montréal. Suivez l’équipe de PAN M 360 jusqu’à dimanche !
Thunder Queens
Les trois jeunes adolescentes de Thunder Queens, originaires de London, en Ontario, ont épaté le public avec leur style musical oscillant entre punk et grunge et leurs capacités musicales impressionnantes pour leur jeune âge. Arborant un jeu parfaitement maîtrisé, les trois musiciennes se présentent en confiance devant la foule. Leur âge ne se fait pas ressentir dans leur musique ; elles laissent croire qu’elles ont beaucoup d’expérience sur scène, particulièrement la chanteuse, qui possède une voix rappelant celle d’une chanteuse punk expérimentée.
Worry
La musique de Worry rappelle quelque peu un film coming-of-age des années 1990. Dans des sons qui allient rock alternatif et shoegaze, les cinq musiciens jouent de manière impressionnante, penchant parfois vers le punk en augmentant le tempo, puis vers le grunge en ralentissant leur jeu et en intégrant des airs de guitares dissonantes. La voix est assurée par Kerry Samuels, frontman du groupe, et Lila. Les voix masculines et féminines qui se répondent entre elles nous rappellent parfois la musique des Pixies.
Love Language
La performance de Love Language était particulièrement percutante en cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Tous vêtus de couleur orange, les membres du groupe façonnaient des airs grunge, sur lesquels la chanteuse mettait en lumière les problèmes auxquels sont confrontés les communautés autochtones, et exprimait comment elle se sent en tant que femme Anishinabee dans une société toujours encrée dans des idées coloniales. Ses émotions se font ressentir dans sa voix et dans sa présence scénique, qui expriment une détermination d’être entendue. Bien que la musique et de Love Language soit assez sobre, le pouvoir du groupe réside dans les paroles, et notre attention est rivée sur celles-ci.
Barber For The Queen
Avec des lignes de basse percutantes, des airs de synthés planants et des riffs de guitare électrisants, Barber For The Queen réussit avec brio à créer une musique disco, remplie de groove et teintée de rock .Sur scène, les cinq musiciens ont visiblement énormément de plaisir à façonner des sonorités les plus excitantes les unes que les autres et à faire danser la foule. L’énergie du chanteur, qui ne cesse jamais de danser, est particulièrement contagieuse. Il a cependant profité d’une séquence instrumentale pour s’asseoir sur scène et faire quelques étirements, avant de repartir en force.
La Sécurité
La Sécurité propose une musique punk extravagante, imprégnée de solos de guitare ébouriffants et d’une batterie puissante et à laquelle on a ajouté du groove ; le tout conçu pour extasier le public . L’excentricité de leurs sons concorde avec la présence scénique des membres du groupe sur scène, en particulier la chanteuse, qui dégage une attitude saisissante, autant dans son chant percutant que dans ses mouvements de danse.
Alors que la majeure partie du spectacle proposait une musique très rapide hautement énergique, nous avons également eu droit à une magnifique ballade rock à la Mazzy Star, pour laquelle la chanteuse a laissé son rôle à sa bassiste et sa voix rappelant celle de Hope Sandoval.
La photo de La sécurité est tirée de la page FB du groupe