Crédit photo : Jonathan Bertin
Dans ce premier extrait captivant, Petit Biscuit présente un univers rétrofuturiste, qu’on dirait inspiré de Blade Runner 2049. Un homme solitaire se promène librement dans les rues, puis rencontre une femme mystérieuse qui prend part à ses aventures nocturnes dans les dédales de la ville. Ils trouvent refuge l’un en l’autre, et on pourrait croire que c’est le début d’une histoire d’amour, mais Petit Biscuit explique que non : «La plupart des gens pensent avoir besoin d’amour pour exister, mais c’est faux. Il est possible de vivre et d’exister par soi-même. Vous n’avez besoin de personne d’autre. J’ai écrit les paroles de cette chanson en Islande, où j’étais isolé pendant des mois. Mes proches me manquaient, mais en même temps, je ne ressentais aucune pression de la part de qui que ce soit, alors j’ai eu l’idée de cet homme solitaire, qui est évidemment moi, et toute cette histoire qui s’en suit. »
La chanson se termine avec les mots de sa nouvelle comparse, qui affirme tout comme lui que l’amour n’est pas la seule chose qui peut faire battre un cœur : « Freedom has no price. Freedom makes life worth living.»